Festival - Blues / Jazz / Country
Festival JAZZEBRE COURTOIS/GREAVES/NAUSEEF + BROTHERHOOD HERITAGE
Le 14/10/2017 de 20:30 à 23:30
Description
COURTOIS/ GREAVES/ NAUSEEF/
Vincent Courtois : violoncelle
John Greaves: basse
Mark Nauseef : batterie
La rencontre est inédite en France. C’est à la demande du festival de Sarajevo que les trois musiciens habitués à jouer
mutuellement en duo mais jamais dans cette forme, se sont lancés dans un concert improvisé puisant dans les textes du
gallois et jovial bassiste John Greaves et les mélodies lyriques du violoncelliste.
Nous y étions, et la simplicité autant que la profondeur de la rencontre empreint d’une complicité peu commune ont
confiné au sublime.
Voici le trio donc à nouveau sur scène. Palette coloriste du batteur autant sur les peaux que sur les cymbales, plus souvent
percussionniste, spoken word façon Greaves portant en héritage toute la gouaille de la pop anglaise, les graines des
poètes, le sourire débonnaire d’un marin d’eau douce, et soutiens rythmiques de Vincent Courtois à nul autre pareil et
envolées transcendées.
crédit photo : Zvonimir Cuvalo
BROTHERHOOD HERITAGE
Michel Marre, Alain Vankenhove : trompettes
Jean-Louis Pommier, Simon Girard : trombones
Chris Biscoe, Céline Bonacina, Laurent Dehors : Clarinettes , saxophones
François Raulin : piano, arrangements
Didier Levallet : contrebasse, arrangements
Simon Goubert : batterie
La « Confrérie du souffle » (Brotherhood of Breath) fut un big band qui illumina la scène européenne du jazz. Issu d’un
orchestre sud-africain multiracial, émigré en Europe pour cause d’apartheid en 1966, il se constitue à Londres au début
des années 1970, opérant une jonction explosive entre les musiques populaires d’Afrique du Sud et l’avant-garde des
musiques improvisées britannique, sous la houlette du pianiste Chris Mc Gregor. L’impact de sa nouveauté – mêlant
mélodies d’inspiration traditionnelle et débordements improvisés – ne peut être comparé, pour cette époque et chacun
dans son domaine propre, qu’aux extravagances de Sun Ra et son « Intergalactic Research Arkestra ». La Confrérie connut
une deuxième vie dans les années 1980, avec l’adjonction de musiciens européens, dont un certain nombre de Français
(François Jeanneau, Louis Sclavis, Jean-Claude Montredon, Didier Levallet).
Chris McGregor a quitté ce monde en 1990 et l’orchestre a tenté, brièvement, de lui survivre.
Le projet « Brotherhood Heritage » piloté, à la demande de plusieurs festivals, par le pianiste François Raulin et le
contrebassiste Didier Levallet, responsables des orchestrations, a pour objectif de redonner à entendre cette musique
: en particulier les mélodies sud-africaines qui en sont la source et ouvrent, dans leur apparente simplicité, de multiples
interprétations artistiques. Le répertoire abordé ne se limite pas pour autant à celui de la Confrérie, mais s’élargit à une
appréhension plus générale de la création de compositeurs appartenant à cette histoire.
Les musiciens réunis par les deux co-leaders expriment la quintessence de plusieurs générations de jazzmen français (et
un anglais qui fit partie, comme Didier Levallet, des dernières moutures de l’orchestre historique). Tous partagent l’envie
de renouer avec ce répertoire, aujourd’hui méconnu, qui conjugue le chant, immédiatement saisissable et porteur d’un
lyrisme puissant, avec la liberté de parole de chaque interprète
crédit photo : Martin Stahl
Lire la suiteVincent Courtois : violoncelle
John Greaves: basse
Mark Nauseef : batterie
La rencontre est inédite en France. C’est à la demande du festival de Sarajevo que les trois musiciens habitués à jouer
mutuellement en duo mais jamais dans cette forme, se sont lancés dans un concert improvisé puisant dans les textes du
gallois et jovial bassiste John Greaves et les mélodies lyriques du violoncelliste.
Nous y étions, et la simplicité autant que la profondeur de la rencontre empreint d’une complicité peu commune ont
confiné au sublime.
Voici le trio donc à nouveau sur scène. Palette coloriste du batteur autant sur les peaux que sur les cymbales, plus souvent
percussionniste, spoken word façon Greaves portant en héritage toute la gouaille de la pop anglaise, les graines des
poètes, le sourire débonnaire d’un marin d’eau douce, et soutiens rythmiques de Vincent Courtois à nul autre pareil et
envolées transcendées.
crédit photo : Zvonimir Cuvalo
BROTHERHOOD HERITAGE
Michel Marre, Alain Vankenhove : trompettes
Jean-Louis Pommier, Simon Girard : trombones
Chris Biscoe, Céline Bonacina, Laurent Dehors : Clarinettes , saxophones
François Raulin : piano, arrangements
Didier Levallet : contrebasse, arrangements
Simon Goubert : batterie
La « Confrérie du souffle » (Brotherhood of Breath) fut un big band qui illumina la scène européenne du jazz. Issu d’un
orchestre sud-africain multiracial, émigré en Europe pour cause d’apartheid en 1966, il se constitue à Londres au début
des années 1970, opérant une jonction explosive entre les musiques populaires d’Afrique du Sud et l’avant-garde des
musiques improvisées britannique, sous la houlette du pianiste Chris Mc Gregor. L’impact de sa nouveauté – mêlant
mélodies d’inspiration traditionnelle et débordements improvisés – ne peut être comparé, pour cette époque et chacun
dans son domaine propre, qu’aux extravagances de Sun Ra et son « Intergalactic Research Arkestra ». La Confrérie connut
une deuxième vie dans les années 1980, avec l’adjonction de musiciens européens, dont un certain nombre de Français
(François Jeanneau, Louis Sclavis, Jean-Claude Montredon, Didier Levallet).
Chris McGregor a quitté ce monde en 1990 et l’orchestre a tenté, brièvement, de lui survivre.
Le projet « Brotherhood Heritage » piloté, à la demande de plusieurs festivals, par le pianiste François Raulin et le
contrebassiste Didier Levallet, responsables des orchestrations, a pour objectif de redonner à entendre cette musique
: en particulier les mélodies sud-africaines qui en sont la source et ouvrent, dans leur apparente simplicité, de multiples
interprétations artistiques. Le répertoire abordé ne se limite pas pour autant à celui de la Confrérie, mais s’élargit à une
appréhension plus générale de la création de compositeurs appartenant à cette histoire.
Les musiciens réunis par les deux co-leaders expriment la quintessence de plusieurs générations de jazzmen français (et
un anglais qui fit partie, comme Didier Levallet, des dernières moutures de l’orchestre historique). Tous partagent l’envie
de renouer avec ce répertoire, aujourd’hui méconnu, qui conjugue le chant, immédiatement saisissable et porteur d’un
lyrisme puissant, avec la liberté de parole de chaque interprète
crédit photo : Martin Stahl