Aux suivants - Brel Opéra

Brel se met en scène comme Lautrec croque des portraits difformes mais fidèles de... nous-mêmes. En machiste tonitruant, il laisse transpirer ses détresses masculines. En Belge, étranger sensible, il observe les travers français, avant de s’en repartir vers d’autres ciels de conquête.

Sept jeunes comédiens-chanteurs, issus du labo du Hall de la chanson au Conservatoire national supérieur d'art dramatique et de l'Ensemble Justiniana, accompagnés de leurs metteurs en scène et arrangeurs, admirateurs sans idolâtrie, viennent ici éclairer au-delà̀ du masque souvent crispé d’un certain excès physique de Brel-chanteur, les brillantes humanités et rêves héroïques du « grand Jacques ».

Les interprétations et arrangements de ces chansons porteront sur des titres, pas toujours les plus connus : bien sûr « Les Marquises », mais aussi « Les Carreaux », « La Bastille », « Les Singes »… « Aux suivants » mais aussi « La caserne », « La statue »… « Fils de ». Oui, « Le Moribond » mais « A mon dernier repas » et « La mort m’attend ». Evidemment, « Don Quichotte » sera évoqué. « La chanson de Jacquie » mais aussi « Clara ». Dans la catégorie bestiaire, « Le cheval » mais aussi « Ne me quitte pas ». Peut-être « Demain on se marie » mais aussi « Les remparts de Varsovie »… et un pot-pourri final où l’on associera de manière consacrée nombre de ses succès.