OLIVIA MOORE - Oui, je sais

Olivia Moore revient, et comme d’habitude, elle ne vient pas pour tricoter. Après « Mère Indigne » et « Égoïste », elle poursuit sa trilogie de l’auto-dérision assumée avec un troisième opus qui pique là où ça gratte : Oui, je sais. Oui, elle sait. Qu’elle a encore perdu ses clés. Qu’elle a dit un truc gênant. Que ses enfants ont honte. Et alors ? C’est justement cette montagne de petites et grandes hontes qu’elle transforme en or (et en fous rires), dans un stand-up aussi hilarant que thérapeutique.
Olivia vide son sac, et ça déborde : TDAH, vie amoureuse explosée façon puzzle, parents toxiques façon Trump sous caféine, souvenirs d’agressions tétanisants… Mais c’est dit avec grâce, sarcasme, et ce fameux esprit d’escalier qui lui permet de vous gifler de vérités en vous caressant avec des blagues. Oui, on parle de vulnérabilité, mais dans sa version chic et choc. Le tout mis en scène par Théo Martin, stylisé par Laurent Mercier, et taillé au scalpel avec l’aide de Pascal Mailloux.
Un spectacle cash, touchant et nécessaire, pour toutes celles et ceux qui veulent rire de ce qu’on planque d’habitude sous le tapis. Spoiler : vous risquez de ressortir plus léger… et avec une furieuse envie de faire pareil.