La Bonne Planque

Pour «planquer» la somme dérobée au cours d’un hold-up dans une banque parisienne, un gangster pénètre dans un appartement en l’absence du propriétaire. Le cambrioleur s’installe, visite le frigo, se sert un apéritif… Lulu, sa petite amie, qui l’a accompagné «pour vivre du suspens» est loin de se sentir aussi à l’aise, d’autant que le bandit parle de l’assommer s’il revient chez lui. «Je me suis renseigné, c’est un cornichon!» dit Emile. Le cornichon en question n’est autre qu’Antoine Perrin, fonctionnaire au ministère de l’Agriculture et musicien amateur du groupe les joyeux colibris. Afin d’éviter que le maître des lieux ne reçoive «un coup sur la cafetière», Lulu se propose de le séduire. Elle est ensuite contrainte de s’incruster chez lui, car l’immeuble est surveillé et il est impossible de sortir avec le butin… Elle en devient finalement amoureuse. Entretemps s’interpose la maîtresse d’Antoine, Fernande, une croqueuse d’hommes, qui n’est autre que la femme de son meilleur ami, l’inspecteur de police Péquinet.
Dans la mise en scène d’Alexis Desseaux, l’objectif principal est bien de retrouver l’ambiance si chère à tous ceux qui auront connu ce fameux cycle retransmis à la télévision : « Au Théâtre Ce Soir » (programme créé suite au succès de la diffusion de « La Bonne Planque ») et les figures emblématiques accompagnant nos soirées du vendredi.