Sélène St Aimé + Red Desert Orchestra

• 20h30 _ Concert de Sélène Saint-Aimé
France. Jazz
Sélène Saint-Aimé : contrebasse et chant • Irving Acao : saxophone ténor • Boris Reine-Adélaîde : tambour bèlè
Par une belle journée de ses 18 printemps, lors d'un festival de musique où elle est bénévole, Sélène Saint-Aimé tombe amoureuse... d'une contrebasse alors aux bras d'Avishaï Cohen. On saisit bien là le potentiel de séduction de l'instrument dont elle fera sans hésiter son compagnon de route pour New York, Cuba, le Maroc, La Nouvelle-Orléans, etc. Il devient complice de ses fines mélodies et de sa poésie, de son propre langage, son outil pour travailler, l'aider à fouiller dans ses origines caribéennes et africaines. Partout elle chérit les rencontres, observe, s'immerge, et délivre à son tour ses émotions, une vibration vaudou, le cri de la nature, la beauté des oiseaux blancs de la rivière. Emportée par les ondes de la mer et les mystères de la lune, elle ne décroche pas par hasard une Victoire du Jazz (révélation) avec son premier disque, quand « Potomitan », le nouvel album, tient lui-même pour cérémonie. Elle vient accompagnée de l’étincelant Martiniquais Boris Reine-Adélaïde au tambour bèlè et du Cubain Irving Acao au saxophone ténor.
 
•  Concert Eve Risser et le Red Desert Orchestra
France, Burkina Faso. Jazz, musiques africaines
EVE RISSER : composition, piano • ANTONIN-TRIHOANG : saxophone alto, clavier • SAKINA ABDOU : saxophone ténor • GRÉGOIRE TIRTIAUX : saxophone baryton, carcabas • NILS OSTENDORF : trompette, clavier • MATTHIAS MÜLLER : trombone • TATIANA PARIS : guitare | EMMANUEL • SCARPA : batterie • FANNY LASFARGUES : basse • MELISSA HIÉ : balafon, bara • OPHÉLIA HIÉ : balafon, bara • OUMAROU BAMBARA : djembe, goni, balafon 
Donnant suite à son White Desert Orchestra aux ambiances hivernales, la pianiste Ève Risser vogue ici sur le sable rouge du Sahara, en capitaine joyeux d’un ensemble bluffant. Le très mixte et métissé Red Desert Orchestra est une formation hybride dans laquelle musicien.ne.s d’Europe et d’Afrique de l’Ouest se côtoient et fusionnent au service d’une musique résolument obsédante, hypnotique, jusqu’au vertige. Les rythmes envoutants des balafons, baras et djembés font bouillir une marmite de transe sur un feu attisé par des soufflants jazz, en crescendo, jusqu’à des éruptions de grooves volcaniques qui embarquent généralement le public dans la danse, irrésistiblement. Le piano espiègle et percutant de cette compositrice phénoménale rejaillit admirablement. Un ailleurs spirituel et nomade duquel émerge de brillants solistes.
Le « mini-big band d’une impressionnante compositrice aux talents de meneuse de troupe, Ève Risser". F. Marmande, Le Monde