Loisirs - Concert
Nua - Gisela João en concert
Le 15/01/2019 de 20:30 à 21:30
Description
Fado contemporain
C’est le chant, viscéral, impérieux, qui a amené Gisela João, née au nord du Portugal, de Porto à Lisbonne. Dans la profonde solitude d’une petite maison de la Mouraria, elle résiste à l’abattement et peaufine son art. Partie à la conquête des casas de fado, elle remplit les salles jusqu’à afficher rapidement complet. Depuis le temps où s’est tue la voix d’Amalia Rodrigues, le fado n’avait connu aucune évolution créative. La chanteuse vit ce fado avec profondeur, retenant quelquefois sa puissance vocale dans un doux murmure pour la libérer enfin dans un déchaînement passionné. Intense, l’artiste livre une musique fervente, humaine, parcourue de frissons.
« Gisela João prend le fado à revers avec l’innocence affichée d’une Pimprenelle. Le code du fado, c’est le noir, la dramaturgie des robes longues et le jeu des châles. Gisela est en blanc immaculé, une tunique très courte, insulte à l’ordre moral qui fut celui des années Salazar, pendant lesquelles le fado, musique de fronde sociale à ses origines, s’installa comme genre national. Elle commence son récital en hauts talons, continue pieds nus, pour revenir chaussée de basket d’un bleu frappant… » Le Monde
Lire la suiteC’est le chant, viscéral, impérieux, qui a amené Gisela João, née au nord du Portugal, de Porto à Lisbonne. Dans la profonde solitude d’une petite maison de la Mouraria, elle résiste à l’abattement et peaufine son art. Partie à la conquête des casas de fado, elle remplit les salles jusqu’à afficher rapidement complet. Depuis le temps où s’est tue la voix d’Amalia Rodrigues, le fado n’avait connu aucune évolution créative. La chanteuse vit ce fado avec profondeur, retenant quelquefois sa puissance vocale dans un doux murmure pour la libérer enfin dans un déchaînement passionné. Intense, l’artiste livre une musique fervente, humaine, parcourue de frissons.
« Gisela João prend le fado à revers avec l’innocence affichée d’une Pimprenelle. Le code du fado, c’est le noir, la dramaturgie des robes longues et le jeu des châles. Gisela est en blanc immaculé, une tunique très courte, insulte à l’ordre moral qui fut celui des années Salazar, pendant lesquelles le fado, musique de fronde sociale à ses origines, s’installa comme genre national. Elle commence son récital en hauts talons, continue pieds nus, pour revenir chaussée de basket d’un bleu frappant… » Le Monde